Témoignage: Je suis cycliste dans les rues de Bruxelles

Aujourd’hui, je vais vous parler de vélo! C’est un sujet que je n’aurais jamais pensé aborder sur mon blog de voyage, mais cette année Bike Experience m’a proposé d’être leur ambassadrice afin de partager mon expérience en tant que cycliste dans les rues de Bruxelles. Je profite donc de l’occasion pour ouvrir le débat sur l’utilisation du vélo en ville puisque je pense que le vélo est un moyen de transport formidable pour voyager mais également au quotidien.  Aller, c’est parti !

Le vélo et moi: d’une utilisation occasionnelle à quotidienne

Pendant de nombreuses années j’ai considéré le vélo comme un moyen de transport occasionnel, comme un outil qui pouvait dépanner lorsqu’il n’y avait pas d’autres moyens de transport. Quand je suis arrivée à Bruxelles pour mes études, par exemple, je prenais le vélo de temps en temps grâce aux « Villo! », les vélos partagés. Pour être honnête, j’avais besoin du vélo pour des trajets assez courts, principalement dans des quartiers où il n’y avait pas d’autre moyen de transport. Ca s’arrêtait là.
Mais, au fil du temps, la ville de Bruxelles s’est transformée en une ville accueillante pour les deux roues. Les pistes cyclables ont commencé à fleurir, les marquages au sol « vélo » sont apparus et, puis, les cyclistes sont devenus de plus en plus nombreux. A force de voir des gens sur un vélo, on finit par en avoir envie. Et pourquoi pas moi ?

Finalement, ce sera lors du confinement en mars 2020 que l’envie d’avoir mon propre vélo se fait ressentir. Par chance, je peux récupérer un vieux vélo qui prenait la poussière dans le garage de mes parents. Pour moi cela signifie être enfin libre de me déplacer comme je l’entends et où je le souhaite sans contrainte. Mais avoir un vélo a complètement transformé mon quotidien dans la capitale !

Au final, avoir mon propre vélo m’a donné envie de le prendre pour plusieurs de mes déplacements: me rendre au bureau, aller au cours de sport, rejoindre mes amis, faire les courses, bref, mon vélo a tout doucement commencé par devenir mon meilleur ami. Ce qui m’a impressionnée, c’est le sentiment de liberté et l’énergie que me procure le fait de rouler à vélo. Et cela, même en ville.
Le matin, lorsque je monte en selle, et que je pars tranquillement vers le chemin du bureau, c’est une énergie incroyable que je donne à tout mon corps. Je sens l’air frais sur le visage, je mets mon corps en mouvement, je peux regarder la ville qui se réveille et j’ai un sentiment de liberté qui m’envahit et qui fait beaucoup de bien. Le temps du trajet n’est jamais très long, en moins de 20 minutes j’arrive à destination. Mais ces 20 minutes suffisent pour me donner une énorme énergie pour commencer la journée !
Le même sentiment que l’on ressent lorsque l’on termine sa séance de sport. Là, en prenant mon vélo pour aller au bureau, j’ai rejoins l’utile à l’agréable. 

Être une femme cycliste dans les rues de Bruxelles

On m’a posé la question plusieurs fois: Est-ce que c’est plus difficile d’être cycliste en ville quand on est une femme ?
Au départ, je ne comprenais pas vraiment la question puisque je n’y avais jamais pensé. Mais les chiffres sont là: en Belgique seulement un cycliste sur trois est une femme. C’est donc intéressant de s’intéresser aux « freins » que pourraient rencontrer les femmes qui souhaitent se mettre au vélo. Alors pourquoi y a t il moins de femmes à vélo ?

Pour y répondre, début juillet 2021, Pro Velo a organisé un événement pour présenter une étude qui avait été réalisée en 2019: « Etre femme et cycliste dans les rues de Bruxelles ». Le but de l’étude est justement d’essayer d’identifier les freins que rencontrent les femmes. Lors de l’événement, il y a eu plusieurs témoignages qui ont fortement résonné en moi. Sans m’en rendre compte, je me limite parfois à cause du vélo.
Oui, il m’est déjà arrivé de regretter d’avoir mis une robe lorsque je suis sur mon vélo et que je vois certains regards se poser sur moi.
Oui, j’ai troqué plusieurs fois mes bottines à talons pour des baskets de ville afin d’être à l’aise pour pédaler.
Oui, j’ai déjà été interpellée dans la rue par des hommes qui se cachaient dans leur auto.
Bref, oui, j’ai déjà du faire face à certains « freins ».

Personnellement, il est difficile de savoir si, en tant que femme, j’ai plus de freins à devenir cycliste quotidienne. Je pense que tout dépend du lieu où on vit et des trajets que l’on doit faire. Je me déplace principalement en journée en prenant des chemins qui sont appropriés pour les vélos. C’est donc assez simple. Dans tous les cas, si vous êtes une femme et que vous hésitez à vous mettre en selle, craignant le trafic ou le regard des autres, sachez que tous les témoignages des femmes cyclistes vont dans le même sens: le vélo ça change la vie (et de manière positive)!

Les prochains événements gratuits de Bike Experience:

J’aime parler de Bike Experience parce que je trouve que le projet est génial et que les événement qu’ils organisent (et qui sont gratuits) sont vraiment chouettes!
J’ai déjà participé à leur afterwork et à quelques autres événements et c’est toujours utile, intéressant et ludique. C’est aussi un bon moyen de prendre confiance en soi pour enfin OSER monter en selle. Voici quelques infos sur les prochains événements Bike Experience. Si vous souhaitez plus d’info ou vous inscrire, vous pouvez voir le  site web de Bike Experience.

  • Le 23/10 à 14h @Circularium (spécial Vélo à assistance électrique suivi d’une conférence VAE et testing). Voir l’événement Facebook
  • Le 13/11 à 14h @Mundo-Madou (spécial débutant.e.s, doivent aussi déjà savoir rouler mais sont + encadré.e.s que d’habitude). Voir l’événement Facebook


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